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Devenir traducteur juridique | Tarifs et rythme

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Forum: French
Topic: Devenir traducteur juridique
Poster: Renzi
Post title: Tarifs et rythme

[quote]Ph_B wrote:

[quote]une fourchette entre 0,09€/mot et 0,16€ mais je me trompe peut-être.[/quote]

Commencez déjà par vous demander combien vous voulez gagner aujourd'hui, l'an prochain, dans cinq ans, etc.

Et appliquez cette formule : x€ par mot* x mots par jour x nombre de jours travaillés/en formation par mois.
* Le mot n'est pas le seul critère, mais quand on ne connaît pas le métier, c'est une façon simple de commencer à répondre. Pour info, le fait de tabler sur plus de 2 500 mots par jour en permanence est très ambitieux, surtout quand on débute. Il serait peut-être plus réaliste de compter sur 1 800/2 000 mots, du moins au départ.

Et n'oubliez pas qu'il s'agit d'obtenir un niveau et une qualité de vie décents (dont vous êtes seul juge), mais aussi de payer ses équipements, frais généraux, formations, abonnements, taxes et cotisations, etc. et là, votre marge de manœuvre est plus limitée.

Comparez le résultat obtenu avec les offres que vous trouverez.

Bonne continuation !

[Edited at 2019-11-28 15:11 GMT] [/quote]

Merci Ph_B

Pour ce qui est de l'aspect financier, je prévois d'effectuer mes premiers contrats à un tarif tournant plus ou moins autour du minimum de la fourchette que j'ai déterminée dans un précédent post. Je m'attends à ce que soit peu lucratif mais compte bien augmenter mes tarifs en fonction des retours des clients. Pensez-vous que cette "stratégie soit cohérente" ?

A ce propos, y a-t-il des retours sur l'aspect qualitatif du travail du traducteur ou alors les clients (entreprises avec qui je traite en direct ou les prestataires via leurs "chefs de projets") s'en gardent bien et dans ce dernier cas, seul le maintien de la collaboration sous-entend la reconnaissance de la qualité du travail du traducteur ?

Sinon, pour les "1800 mots au départ", vous êtes ambitieux pour moi !
Je réalise actuellement un test de traduction sur 500 mots et je me vois à peine démarrer à un tel rythme quotidien.

Quoi qu'il en soit, merci à tous pour vos réponses.

[Edited at 2019-11-29 08:00 GMT]

Devenir traducteur juridique | informatique, tarifs et autres

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Forum: French
Topic: Devenir traducteur juridique
Poster: Dominique Durand
Post title: informatique, tarifs et autres

L'ordinateur est notre outil de travail quotidien, il ne doit pas devenir une source de tracas ou de retards. Il faut être à l'aise avec : télécharger et installer des programmes, les mettre à jour, gérer des formats plus ou moins exotiques, gérer la compatibilité entre des logiciels ou des versions différents de ceux de nos clients, faire face aux plantages, etc. Donc soit on sait faire soi-même, soit on a dans ses proches quelqu'un qui sait faire dans l'urgence. Quand on est freelance on doit être soi-même la hot-line et l'administrateur de notre informatique. Il existe de nombreuses ressources en ligne, des collègues bienveillants mais il faut être capable de comprendre la panne pour l'expliquer et comprendre aussi les propositions de dépannage.
Je ne parle de l'utilisation des logiciels : là évidemment il faut se former sérieusement pour en tirer le maximum.

Les tarifs : par expérience il est très diffcile d'augmenter avec un client. Rien à voir avec un salarié qui fait ses preuves et négocie une augmentation en fin d'année. Il faut viser d'emblée le bon tarif, quitte à passer plus de temps sur la traduction au début donc gagner moins mais sans incidence pour le client, vous vous rattraperez avec l'expérience. Rien n'interdit de négocier une augmentation, mais il faut s'attendre à ne plus être sollicité, ou alors très rarement quand les traducteurs moins chers sont non disponibles (vacances, fêtes).
En attendant, parce qu'il faut bien vivre, si vous acceptez des tarifs bas d'une agence, continuez à chercher ailleurs et lâchez-la quand vous aurez d'autres propositions.

Le retour : c'est l'un des aspects le plus difficile selon moi. Si le client est satisfait, il ne dit rien mais revient. Si le client est mécontent il disparaît sans rien dire. Parfois, au moment de payer, une agence demande un rabais sous prétexte de qualité médiocre mais c'est rarement motivé objectivement. Même pour les tests vous aurez peu de retour, parfois il y a une grille de notation, parfois rien. C'est ainsi.
Traduisez un article d'un journal financier UK ou US, laissez reposer quelques jours, reprenez votre traduction, puis quand vous êtes satisfait donnez-là à lire à un ami. Ce n'est pas un avis professionnel mais votre ami devrait pouvoir vous dire si c'est illisible ou incompréhensible.

Devenir traducteur juridique | En pratique (2)

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Forum: French
Topic: Devenir traducteur juridique
Poster: Ph_B
Post title: En pratique (2)

[quote]

mais compte bien augmenter mes tarifs en fonction des retours des clients. Pensez-vous que cette "stratégie soit cohérente" ?[/quote]

Peut-être avec les clients en place, mais il faudra beaucoup de doigté - les temps sont durs. Rien ne vous empêche d'augmenter vos honoraires* avec les nouveaux clients. S'ils sont satisfaits, ils reviendront. Anecdote : le cas d'une sté d'assurance française filiale d'une sté états-unienne, revenue, de son propre aveu, après une expérience malheureuse d'un an avec une agence over the ocean. Dommage pour elle, je venais juste d'augmenter mon tarif de 5 %... Dallas, je vous dis. Elle est toujours là, et mes honoraires n'ont plus augmenté.

* Pour la méthode des mots, voir plus haut. Mais apprenez à estimer le temps que vous devez passer sur une mission et la rémunération perso et pro satisfaisante que cette durée représente (ce qui n'empêche pas une facturation au mot ensuite). Cela vous permettra aussi de moduler votre offre de tarif et proposer des variations au même client - effet commercial garanti !

[quote] Je réalise actuellement un test de traduction sur 500 mots et je me vois à peine démarrer à un tel rythme quotidien. [/quote]
Si vous voulez survivre, il faudra vite passer à la vitesse supérieure. Et là, je n'hésite pas à dire que les logiciels sont indispensables, ceci avec d’autant plus de liberté que j'ai définitivement renoncé à comprendre quoi que ce soit à l'informatique. Vous en avez cité un et vous trouverez une liste ici : [url removed] et ailleurs... Pas mon domaine, donc je ne m'étends pas, mais plusieurs (sinon tous ?) proposent des versions d'évaluation, démonstration, etc. N'hésitez pas à vous familiariser avec eux et voyez celui qui vous convient le mieux parce qu'il vous en faudra un. Et puisque vous posez la question d'autres logiciels, pensez aux logiciels de correction/style et aux logiciels de compta.

[Edited at 2019-11-30 14:57 GMT]

Devenir traducteur juridique | RE

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Forum: French
Topic: Devenir traducteur juridique
Poster: Renzi
Post title: RE

Bonjour

Merci pour ces réponses, j'en apprends chaque jour davantage. Je lis aussi les sempiternels topics sur les tarifs des débutants/expérimentés qui essaient de lutter avec les agences qui (pour certaines...) tendent à tirer les prix vers le bas et sous-traiter plus bas encore pour se faire des marges; sur le tarif à 0,10/mot, graal ou plafond indigne etc.

J'ai réussi mon premier test auprès d'une agence qui semble bien positionnée et je regrette après coup mes tarifs.
Pour la relecture, j'ai proposé un tarif au mot et un tarif horaire qui, dans le récap, correspond soudainement à des missions en relation avec un traducteur "dont la qualité est inconnue". Sans commentaire.

J'ai aussi accepté du post-editing, "full" et "light"à un prix dérisoire. Pour la version light, tenez vous bien, ils "n'exigent pas la perfection". Je pense renoncer au post editing et me concentrer sur la traduction et la relecture "de vrais gens" et tenter d'évaluer mon rythme de débutant.

Le marché a l'air vaste. Je vais essayer de me faire les dents avec la première et si j'arrive à négocier mieux ailleurs, prendre gentiment la porte.

Un point flou également, c'est, en générale, la quantité de travail par jour et par client.
Je lis qu'apparemment, la moyenne quotidienne serait entre 1500 et 2000 mots.
C'est un nombre global ou par client ? Quid des échéances ?
J'imagine que tout dépend du domaine, du client des objectifs déterminés au préalable.

"Mon" agence a l'air de bosser sur du court terme (elle demande si dispo le soir et week-end), j'ai donc du mal à concevoir de jongler avec plusieurs clients qui auraient des missions similaires, débutant ou pas. Mais je me trompe sûrement.

edit : je dis tout ça alors qu'on ne m'a encore rien proposé !

[Edited at 2019-12-02 23:34 GMT]

Devenir traducteur juridique | Ne vous reposez pas sur vos lauriers

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Forum: French
Topic: Devenir traducteur juridique
Poster: Sheila Wilson
Post title: Ne vous reposez pas sur vos lauriers

[quote]Renzi wrote:
je dis tout ça alors qu'on ne m'a encore rien proposé ![/quote]
C'est bien possible que vous n'entendrez plus jamais de cet agence. Ou bien vous aurez une commande urgente le jour de Noël, quand tous leurs traducteurs préférés s'annoncent indisponibles.

Il faut être accepté par une bonne dizaine d'agences avant de voir une charge de travail minimal. Pour être prudent, vous devez avoir au moins cinq clients réguliers et fiables, et une douzaine d'autres qui vous donnent des projets ponctuels. Même un client vraiment fidèle peut un jour payer sa facture (on espère) et disparaître.

Comment traduire un "casier judiciaire bulletin n3" ?

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Forum: French
Topic: Comment traduire un "casier judiciaire bulletin n3" ?
Poster: Cecilia Norton

Bonjour,

On m'a demandé de traduire un casier judiciaire bulletin n3, normalement je ne le fais pas parce que je ne suis pas certifiée, mais cette fois-ci, ils ne veulent pas de tampon, juste avoir une idée de ce que le bulletin dit pour leur propre administration.
Bref, comment présente-t-on une telle traduction? Je n'ai évidemment pas de template. J'essaye de reproduire le format du document ou je l'écrit simplement sur un document word, ligne par ligne? Et comment facturer un tel travail?

Merci beaucoup,

Devenir traducteur juridique | RE

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Forum: French
Topic: Devenir traducteur juridique
Poster: Renzi
Post title: RE

[quote]Sheila Wilson wrote:

[quote]Renzi wrote:
je dis tout ça alors qu'on ne m'a encore rien proposé ![/quote]
C'est bien possible que vous n'entendrez plus jamais de cet agence. Ou bien vous aurez une commande urgente le jour de Noël, quand tous leurs traducteurs préférés s'annoncent indisponibles.[/quote]

Pourquoi dites-vous cela?
Pour info, j'ai appris pour le test hier soir et je n'ai même pas encore envoyé les documents demandés (diplômes, accord de confidentialité).

Devenir traducteur juridique | Travaux de post-office

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Forum: French
Topic: Devenir traducteur juridique
Poster: Renzi
Post title: Travaux de post-office

Bonjour

J'ai fait des recherches mais je ne suis pas encore fixé sur l'activité de post édition et ce qu'elle recouvre.
La commerciale de l'agence la pose comme une condition importante de la collaboration mais j'ai des réserves.

En gros, l'entreprise développe un outil NMT et les tarifs de post édition sont les suivants :
New (0-74%) 100% du tarif mot nouveau
Near Matches (75-84%) 50%
Near Matches (85-94%) 25%
95-100% et repeat 15%

Si j'ai à peu près compris, la NMT fait appel à des technologies "avancées" associant traduction automatique et TAO (mémoires de traduction, algorithmes complexes etc.), réduisant (soi disant) le rôle du traducteur à de la vérification pour la majeure partie du texte.

Admettons.

Mais les outils de traduction comme Trados par exemple, mettent en oeuvre le même type de technologie avancée, non?
Et donc, traduire (prestation "normale") avec Trados revient en quelque sorte à faire de la "post-edition", sur la base du "premier jet" de de l'outil, je me trompe?

J'en déduis deux choses :
1) si l'outil NMT de l'agence est plus performant (donc entraîne peu de retouches sur le texte) que celui du traducteur (Trados par exemple), alors la baisse du tarif pourrait (je mets au conditionnel) être justifiée.

2) Si l'outil NMT est + ou - équivalent à celui du traducteur qui aura la même charge de travail, proposer des prestations de post-edition à tarif moindre revient à demander une traduction à un autre tarif que celui initialement convenu.

Qu'en pensez-vous? Je suis tenté de refuser mais j'aimerais être fixé d'abord; je dois donner ma réponse assez rapidement à l'agence...


Devenir traducteur juridique | Parce que...

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Forum: French
Topic: Devenir traducteur juridique
Poster: Sheila Wilson
Post title: Parce que...

[quote]Renzi wrote:

[quote]Sheila Wilson wrote:
C'est bien possible que vous n'entendrez plus jamais de cet agence. Ou bien vous aurez une commande urgente le jour de Noël, quand tous leurs traducteurs préférés s'annoncent indisponibles.[/quote]

Pourquoi dites-vous cela?
Pour info, j'ai appris pour le test hier soir et je n'ai même pas encore envoyé les documents demandés (diplômes, accord de confidentialité). [/quote]
Parce que n'importe quelle agence, sauf la plus petite, aura dans leur base de données des dizaines voire des centaines de traducteurs juridique anglais > français. Si vous aviez un CV très riche tandis que vous ne demandiez que 3-5ct par mot, vous auriez toute possibilité d'avancer quelques concurrents ; sinon, vous commencerez au bas de la liste.

Comment traduire un "casier judiciaire bulletin n3" ? | facile

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Forum: French
Topic: Comment traduire un "casier judiciaire bulletin n3" ?
Poster: Laurent Mercky
Post title: facile

[quote]Cecilia Norton wrote:

Bonjour,

On m'a demandé de traduire un casier judiciaire bulletin n3, normalement je ne le fais pas parce que je ne suis pas certifiée, mais cette fois-ci, ils ne veulent pas de tampon, juste avoir une idée de ce que le bulletin dit pour leur propre administration.
Bref, comment présente-t-on une telle traduction? Je n'ai évidemment pas de template. J'essaye de reproduire le format du document ou je l'écrit simplement sur un document word, ligne par ligne? Et comment facturer un tel travail?

Merci beaucoup, [/quote]

Essayez d'imiter au mieux le format du document et c'est OK.
Perso, je demande un prix relativement bas pour ce genre de fichier car, en règle général, il est vide.
20 ~ 30 euros selon votre norme habituelle. Si vous êtes certifiée, alors passez directement à 50 euros.

Devenir traducteur juridique | re

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Forum: French
Topic: Devenir traducteur juridique
Poster: Renzi
Post title: re

[quote]Sheila Wilson wrote:

[quote]Renzi wrote:

[quote]Sheila Wilson wrote:
C'est bien possible que vous n'entendrez plus jamais de cet agence. Ou bien vous aurez une commande urgente le jour de Noël, quand tous leurs traducteurs préférés s'annoncent indisponibles.[/quote]

Pourquoi dites-vous cela?
Pour info, j'ai appris pour le test hier soir et je n'ai même pas encore envoyé les documents demandés (diplômes, accord de confidentialité). [/quote]
Parce que n'importe quelle agence, sauf la plus petite, aura dans leur base de données des dizaines voire des centaines de traducteurs juridique anglais > français. Si vous aviez un CV très riche tandis que vous ne demandiez que 3-5ct par mot, vous auriez toute possibilité d'avancer quelques concurrents ; sinon, vous commencerez au bas de la liste. [/quote]

Je ne vois toujours pas le rapport entre votre réflexion et le bout de phrase que vous aviez cité.
Enfin, peu importe.

Devenir traducteur juridique | Traduction et postédition

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Forum: French
Topic: Devenir traducteur juridique
Poster: Jean Dimitriadis
Post title: Traduction et postédition

Dans le cas de la traduction automatique, on peut dire que c’est le traducteur qui est au service de la machine, tandis que dans le cas de la traduction assistée par ordinateur, c’est la machine qui est au service du traducteur.

Source : Terminologie de la traduction/Translation terminology, Jean Delisle, Hannelore Lee-Jahnke, Monique C. Cormier.

Oui, un logiciel de TAO comme SDL Trados peut intégrer des (résultats de) moteurs de traduction automatique, au même titre que d’autres types de ressources (glossaires, mémoires de traductions, concordanciers bilingues, banques terminologiques, dictionnaires et j’en passe).

La différence, c’est que pour un traducteur professionnel, ces suggestions sont entièrement facultatives (certains s’en passent tout court), tandis qu’un postéditeur travaille à partir de deux textes sources : le texte rédigé dans la langue d’origine et le texte produit par la machine. Pour diverses raisons (le souci de « productivité » n’étant pas des moindres), le postéditeur est donc censé utiliser autant que possible le produit de la TA, et décider rapidement si un segment peut être « récupéré » ou s’il doit être retraduit/reformulé.

Alors, quand le but est d’aboutir à une traduction de qualité égale à celle proposée par un traducteur (Dois-je préciser « humain » ? Peut-il en être autrement, du moins à l’heure actuelle ?) qui aurait travaillé sans nécessairement avoir recours à la TA (ce que certains appellent « full post-editing ») et ce, tout en restant « au plus près » du produit machine, alors les astres doivent être alignés…

La postédition est donc bien un service à part, à ne pas confondre avec la traduction ou la révision. Elle fait appel à des compétences différentes, une autre manière de travailler et un autre état d’esprit. Si traduire 2 000 mots par jour vous semble ambitieux, que diriez-vous d’avoir à produire (c’est le cas de le dire) le double ou le triple ?

En tant que prestataire professionnel indépendant, c’est à vous de choisir si vous souhaitez proposer ce service, et sous quelles conditions.

En règle générale, pour éviter les mauvaises surprises, il convient de demander à voir le texte source (accompagné, en l’occurrence, du texte produit par la machine) avant de s’engager.

Il ne serait pas impossible que la « baisse du tarif », comme vous dites, s’avère le plus souvent « injustifiée », voire abusive.

Voilà, bon début !

Patience et méthode…

[Edited at 2019-12-03 22:18 GMT]

Last chance to choose the best translation for “The Tides of Tech” translation contest

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Forum: French
Topic: Last chance to choose the best translation for “The Tides of Tech” translation contest
Poster: Andrea Capuselli

Hi, ProZ.com community.



The ProZ.com translation contest The Tides of Tech is coming to an end, and there are only a few days left to cast your vote.



ProZ.com translation contests function on a peer-review basis: it’s the community of translators who decides which of the submissions is best. And the English to French pair still needs a few more votes to choose a winner!



Click here to read all the amazing translations in the competition —and vote on which translation deserves third, second and first place.





Thank you to all the translators who have already participated, both by submitting a translation and by rating, offering feedback and voting!



Happy translating,



Julieta and Andrea


Devenir traducteur juridique | RE

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Forum: French
Topic: Devenir traducteur juridique
Poster: Renzi
Post title: RE

Bonjour Jean, merci pour ces explications.

Vous dites que :

[quote]Jean Dimitriadis wrote:

Alors, [b] quand le but est d’aboutir à une traduction de qualité égale à celle proposée par un traducteur [/b] (Dois-je préciser « humain » ? Peut-il en être autrement, du moins à l’heure actuelle ?) qui aurait travaillé sans nécessairement avoir recours à la TA (ce que certains appellent « full post-editing ») et ce, tout en restant « au plus près » du produit machine, alors les astres doivent être alignés… [/quote]

Vu les imperfections de tels dispositifs (j'ai pu avoir des échanges à ce sujet avec d'autres traducteurs), surtout au niveau des contresens, en définitive, aboutir à une traduction parfaite (c'est ce qu'entend mon potentiel client par "full post-edition") peut prendre, en définitive, autant de temps qu'une traduction faite "normalement". C'est ce que voulais dire lorsque j'assimilais les deux techniques. Et donc dès lors que le texte source n'est pas standardisé, toute idée de productivité ou de gain de temps est à mon sens à oublier. Ce qui me rend perplexe quant à la suite de ce que vous/tu avez écrit :

[quote]Jean Dimitriadis wrote: La postédition est donc bien un service à part, à ne pas confondre avec la traduction ou la révision. Elle fait appel à des compétences différentes, une autre manière de travailler et un autre état d’esprit. Si traduire 2 000 mots par jour vous semble ambitieux, que diriez-vous d’avoir à produire (c’est le cas de le dire) le double ou le triple ?[/quote]

Sans doute parliez-vous en générale mais dans le cas d'une traduction juridique, je suis pratiquement convaincu que cet outil n'est pas performant et que l'activité sera chronophage donc en pure perte. D'où la suite, où je vous rejoins.

[quote]Jean Dimitriadis wrote:
En tant que prestataire professionnel indépendant, c’est à vous de choisir si vous souhaitez proposer ce service, et sous quelles conditions.

En règle générale, pour éviter les mauvaises surprises, il convient de demander à voir le texte source (accompagné, en l’occurrence, du texte produit par la machine) avant de s’engager.

Il ne serait pas impossible que la « baisse du tarif », comme vous dites, s’avère le plus souvent « injustifiée », voire abusive.

Voilà, bon début !

Patience et méthode…

[Edited at 2019-12-03 22:55 GMT] [/quote]

A moins de 95%, je proposerai mon tarif normal (je ne vous ai pas dit mais le % de rémunération dans la grille que je vous ai communiquée se rapportait non pas à mon tarif de base mais à.....0,04€ dans le cadre d'une "full edition" et 0,03€ pour une "light edition", à mourir de rire...).

Merci pour vos encouragements !

Devenir traducteur juridique | post-édition

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Forum: French
Topic: Devenir traducteur juridique
Poster: Dominique Durand
Post title: post-édition

Après avoir poussé/forcé les traducteurs indépendants à s'équiper à leurs frais de logiciels complexes et coûteux, les agences ont réduit leurs coûts en grande partie sur le dos des traducteurs : ce sont les fameuses grilles de correspondance, fuzzy matches etc. Je ne dis pas que les traducteurs ne profitent pas eux aussi de ces technologies, mais sont-ils plus riches aujourd'hui qu'hier sous prétexte qu'ils peuvent désormais traduire 3000 mots par jour au lieu de 1500 avant Trados ? Non, bien sûr. Où se sont évaporés les gains de productivité ?
Aujourd'hui ces mêmes agences ne jurent plus que par la post-édition de traduction automatique pour baisser encore leurs coûts. L'IA, ou AI, est à la mode et mise à toutes les sauces marketing. Le monde de la traduction ne fait pas exception.Les performances des machines grand public telles que DeepL sont certes étonnantes, mais ne elles tiennent pas la route pour des textes non conçus pour ce genre de traitement.
Les grilles de TAO n'ont aucun sens en post-édition. Pour fixer un tarif, la question est plutôt d'évaluer le temps qu'il faudra au post-éditeur pour fournir un texte compréhensible et sans contresens à partir de la bouillie plus ou moins indigeste livrée par la machine. Il n'est absolument pas question de livrer un texte de qualité équivalente à ce que ferait directement un traducteur humain, avec ou sans TAO.
De même que certaines agences n'ont jamais compris grand-chose aux différents outils de TAO (notamment les questions de portabilité et de compatibilité, qu'elles tentent de régler en imposant aux traducteurs l'usage de leur outil, en l’occurrence SDL Trados), ces mêmes agences ne voient aujourd'hui dans la traduction automatique que la hausse de leurs bénéfices.
Un traducteur qui arrive sur le marché aujourd'hui aura sans doute du mal à ignorer la post-édition, donc autant vous former sur le sujet. Les grandes institutions comme l'UE l'utilisent depuis longtemps mais elles utilisent des machines qui ont été paramétrées pour leur contexte, alimentées par des corpus très spécifiques, et surveillées par des experts. Les textes sont eux-mêmes rédigés sous une forme structurée qui facilite le traitement, ce qu'on appelle des "langues contrôlées". Adieu effets de style et pouvoir de persuasion du message, il ne s'agit que de textes réglementaires dans lesquels ne doivent subsister aucune ambiguïté. Ça n'a rien à voir avec une agence généraliste.

Même comme débutant, ne perdez pas de temps à répondre à des agences qui proposent 0,4 € comme tarif de base ! Si j'ai bien compris vous êtes encore en activité comme juriste d'entreprise, essayez plutôt de multiplier les contacts dans votre milieu et de comprendre les besoins en traduction : qui fait traduire quoi, pour quel public ? Et pour la dimension technique, formez-vous à un outil de TAO simple (Wordfast anywhere est gratuit !), Internet regorge de forums et de ressources sur le sujet, en anglais le plus souvent.

Acceptez un (petit) job de post-édition, ce sera la meilleure façon de voir ce que c'est. Même si vous n'y gagnez pas grand-chose au regard du temps passé, considérez-le comme un investissement en formation. Et la prochaine fois vous serez mieux préparé à négocier... ou refuser.

Untranslated French short stories / travel writing

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Forum: French
Topic: Untranslated French short stories / travel writing
Poster: Frankie Hearsum

I am looking for French short stories that have not been previously translated into English.

They ideally would contain interesting elements e.g. have specific cultural concepts/words in them (not necessarily French culture), contain humour, or just anything that would generally make them interesting to translate.

The other thing I'm looking for is any kind of interesting travel writing / blogs in French, again containing some interesting elements.

Thanks for your help!

Devenir traducteur juridique | Réseautage

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Forum: French
Topic: Devenir traducteur juridique
Poster: Schtroumpf
Post title: Réseautage

Renzi, vu par le bout de ma lorgnette, vous faites partie de ces personnes étonnantes qui voudraient faire de la traduction (métier exigeant, capricieux en termes de revenus et presque partout sous-payé, que ce soit en freelance ou en tant que salarié) alors qu'elles pourraient sans doute mieux gagner leur vie en tant que juriste. Le choix est personnel et très respectable et présente également certains avantages : pouvoir travailler dans un home office, par exemple.
Heureusement les traducteurs-juristes et juristes-traducteurs font partie des quelques spécialistes qui PEUVENT encore s'en sortir dans notre profession. Je vous suggère de nouer quelques contacts avec de vrais professionnels via des réunions de la SFT, UNETICA et autres associations (l'UNETICA étant réservée aux traducteurs experts, mais l'obtention de ce titre pourrait justement vous permettre de vous distinguer du lot) ou via des sessions de formation spécifiques.
Il me semble crucial d'acquérir les bases et réflexes du métier auprès de professionnels confirmés, mais mes collègues en ont déjà bien parlé plus haut.
A propos de se distinguer du lot, sur ce site vous verrez assez vite de quoi je veux parler - consultez les questions et réponses Kudoz, par exemple !

demande d'avis sur SmartCat

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Forum: French
Topic: demande d'avis sur SmartCat
Poster: Sophie THEREAU

Bonjour à toutes et à tous

Le titre est clair, je ne donnerai donc pas dans le roman : si vous avez utilisé SmartCat, qu'en avez-vous pensé ?

Plus précisément, en termes de conditions de vente, de gestion de projet, d'utilisation des mémoires de traduction, de relation (ou d'absence de relation client), de tarifs, de livraison, de facturation, de paiement, comment cela s'est-il passé pour vous et réutiliserez-vous cette plate-forme ?

D'avance merci

Sophie

Devenir traducteur juridique | Coopération avec les clients

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Forum: French
Topic: Devenir traducteur juridique
Poster: Ph_B
Post title: Coopération avec les clients

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Heureusement les traducteurs-juristes et juristes-traducteurs font partie des quelques spécialistes qui PEUVENT encore s'en sortir dans notre profession. Je vous suggère de nouer quelques contacts avec de vrais professionnels via des réunions de la SFT, UNETICA et autres associations (l'UNETICA étant réservée aux traducteurs experts, mais l'obtention de ce titre pourrait justement vous permettre de vous distinguer du lot) ou via des sessions de formation spécifiques.
[/quote]

Il existe aussi une autre forme de coopération : avec les clients eux-mêmes (je ne parle évidemment pas des agences).

Certains d'entre eux seraient parfaitement capables de faire nombre de traductions (je pense aux compétences linguistiques des associés de cabinets internationaux, par exemple), mais ils n'ont tout simplement ni le temps ni l'envie de s'y coller.

Des traducteurs spécialisés, pas nécessairement experts mais ayant une expérience professionnelle acquise dans le même domaine (immobilier, assurance, fusions et acquisitions, etc. - réseau !) peuvent leur apporter une aide précieuse : bonne connaissance du domaine, gain de temps, approche différente, voire recherche de traducteurs dans d'autres paires de langues, tout en leur soumettant des questions auxquelles ils répondront vite et bien (c'est dans leur intérêt), faisant ainsi bénéficier leur traducteur de leur expertise dans ce domaine et de ce qu'ils savent de son évolution - à ne pas négliger.

Et dans ce schéma-là, Renzi, on est très, très au-dessus des montants d'honoraires que vous avez cités, sans parler des grilles de réduction, qui n'existent pas.

Quand le client d'une agence ne paye pas, qu'en est-il du traducteur ?

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Forum: French
Topic: Quand le client d'une agence ne paye pas, qu'en est-il du traducteur ?
Poster: Cindy Martin

Bonjour,

Cet été, j'ai travaillé pour une agence de sous-titrage sur un projet commandé par une grande entreprise média (projet de sous-titrage terminé début septembre). Ces dernières semaines, cette agence m'a prévenue que leur client avait modifié les dates de livraison du projet, reculant ainsi l'échéance de paiement. Après plusieurs relances, le client a fini par proposer de payer 50 % de leur dû fin novembre et 50 % fin décembre (j'ignorais qu'un client était en droit de définir ses propres échéances de paiement...)

Aujourd'hui, j'apprends par cette même agence que leur client vient de décréter qu'il ne paierait qu'une partie de la somme due, sous prétexte que le travail de sous-titrage a été mal fait (nous sommes plusieurs traducteurs à avoir travaillé sur ce projet et je précise que je n'ai personnellement aucun doute sur la qualité du travail que j'ai fourni). Ce prétexte arrive donc 4 mois après la livraison du projet... Cette grande entreprise média exige même que l'agence de sous-titrage paie les frais juridiques engagés.

Voici donc ma question : quel est mon recours dans une telle situation ? Ne suis-je pas en droit d'exiger que l'agence de sous-titrage me paie, qu'elle soit elle-même payée ou non par son client ?
J'ai déjà laissé entendre à cette agence que cette situation me causait un grand préjudice financier (puisque ma facture aurait été de plus de 2000€), mais celle-ci m'a simplement répondu qu'elle en était désolée (précisant qu'elle est une "boutique size agency").

Merci d'avance

Cindy
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