Forum: French
Topic: Pétition pour la reconnaissance du burnout au tableau des maladies professionnelles
Poster: Paul VALET
Je crois que notre profession est susceptible de nous mener à l’épuisement professionnel (burnout), pour les raisons suivantes :
- tendance à la diminution des rémunérations, ce qui peut inciter à travailler plus pour gagner autant, voire moins,
- provocations aux cadences infernales de la part de certains vendeurs de TAO, agences et traducteurs vantards, visant à la mésestime de soi de leurs cibles,
- isolement du traducteur,
- faible reconnaissance sociale du traducteur,
- pression de la concurrence,
- conjoncture défavorable, parfois durablement, cause d'anxiété,
- clauses de pénalité dans les contrats qui génèrent de l'anxiété,
- contacts et échanges rares avec les donneurs d’ordre: : échanges lapidaires et impersonnels par courriels,
- mécanisation de la profession, par les outils de TAO et les outils de communication avec les agences (sites non conviviaux),
- délais de production souvent serrés sinon irréalistes, entraînant stress et anxiété,
- irrespect des rythmes humains corporels et sociaux du traducteur : travail la nuit, le week-end et les jours fériés, parfois sans majoration de rémunération; travail assis devant écran de longues heures chaque jour,
- ...
C’est pourquoi je vous invite à signer la pétition pour la reconnaissance du syndrome d’épuisement au tableau des maladies professionnelles, à l’adresse suivante :
[url removed]
Il conviendrait d’agir aussi, suivant des modalités qui restent à déterminer, pour défendre les indépendants contre les causes de ce syndrome. Car l’inscription de ce syndrome au tableau des maladies professionnelles ne nous donnerait pas droit à des indemnités journalières de la sécurité sociale en cas d’arrêt de travail pour ce motif ; ces droits ne concerneraient actuellement que les salariés.
Paul Valet
[Modifié le 2014-04-10 17:42 GMT]
Topic: Pétition pour la reconnaissance du burnout au tableau des maladies professionnelles
Poster: Paul VALET
Je crois que notre profession est susceptible de nous mener à l’épuisement professionnel (burnout), pour les raisons suivantes :
- tendance à la diminution des rémunérations, ce qui peut inciter à travailler plus pour gagner autant, voire moins,
- provocations aux cadences infernales de la part de certains vendeurs de TAO, agences et traducteurs vantards, visant à la mésestime de soi de leurs cibles,
- isolement du traducteur,
- faible reconnaissance sociale du traducteur,
- pression de la concurrence,
- conjoncture défavorable, parfois durablement, cause d'anxiété,
- clauses de pénalité dans les contrats qui génèrent de l'anxiété,
- contacts et échanges rares avec les donneurs d’ordre: : échanges lapidaires et impersonnels par courriels,
- mécanisation de la profession, par les outils de TAO et les outils de communication avec les agences (sites non conviviaux),
- délais de production souvent serrés sinon irréalistes, entraînant stress et anxiété,
- irrespect des rythmes humains corporels et sociaux du traducteur : travail la nuit, le week-end et les jours fériés, parfois sans majoration de rémunération; travail assis devant écran de longues heures chaque jour,
- ...
C’est pourquoi je vous invite à signer la pétition pour la reconnaissance du syndrome d’épuisement au tableau des maladies professionnelles, à l’adresse suivante :
[url removed]
Il conviendrait d’agir aussi, suivant des modalités qui restent à déterminer, pour défendre les indépendants contre les causes de ce syndrome. Car l’inscription de ce syndrome au tableau des maladies professionnelles ne nous donnerait pas droit à des indemnités journalières de la sécurité sociale en cas d’arrêt de travail pour ce motif ; ces droits ne concerneraient actuellement que les salariés.
Paul Valet
[Modifié le 2014-04-10 17:42 GMT]