Forum: French
Topic: Féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre : repartons sur des bases plus sereines.
Poster: Arianne Farah
Post title: Et v'lan dans les dents!
Comme on dirait chez nous ;-)
Rubrique "Antidote et la féminisation" du logiciel de correction du même nom :
"Antidote endosse les recommandations de l’Office québécois de la langue française, qui préconise la féminisation des titres, des noms de professions et autres appellations de fonctions lorsqu’il est question d’une femme. Vous trouverez donc dans le dictionnaire les formes féminines recommandées par l’OQLF comme une ingénieure, une boulangère, une écrivaine, une médecin, une docteure, une avocate, une programmeuse, une sous-traitante, etc. Cette féminisation, courante au Québec, est également officiellement encouragée en Suisse et en Belgique. Nous la considérons comme participant de la logique profonde de la langue française, qui féminise tout naturellement les professions plus traditionnellement « féminines ». En France, l’Académie demeure réticente, mais l’usage et les grammairiens devraient très bientôt reléguer cet archaïsme aux oubliettes, comme dans le reste de la francophonie.
Si vous écrivez elle est un ingénieur compétent, Antidote corrigera donc en remplaçant par elle est une ingénieure compétente. Libre à vous de refuser cette correction si vous tenez à écrire elle est un ingénieur compétent, mais c’est en connaissance de cause que vous le ferez. Vous saurez qu’un féminin existe pour le mot que vous employez."
Perso, je féminise tout et partout - lorsque les gens ont des noms étrangers et que je ne suis pas certaine du sexe, je prends les quelques secondes nécessaires pour faire une recherche photo sur google - histoire de trouver la photo de la personne (si elle occupe un titre important et possède donc une présence en ligne) ou de voir si la majorité des gens portant ce prénom sont du sexe masculin ou féminin.
Il faut aussi tenir compte des noms qui ont un genre différent d'une langue à l'autre : Jean Grey risque d'être une femme et Jean Côté, un homme... donc mieux vaut vérifier le nom et le prénom ensemble lorsque possible.
Sinon, c'est 'la chef de service' et non 'la cheffe de service'; je dirais 'l'assureure' plutôt que 'l'assureuse' pour que le poste garde la même phonologie bien que les deux formes soient permises. J'avoue que pompière me dérange... mais je me pose la question, est-ce que pour cause de féminisation du terme ou parce que je n'ai jamais connu de pompière? J'avais une colocotaire policière et ce terme ne me fait aucunement sourciller...
Autrefois l'étudiante était la maîtresse de l'étudiant et la doctorante, celle du doctorant, car il n'y avait pas d'étudiant ou de doctorant de sexe féminin. Je crois que la féminisation des titres traditionnellement masculin, comme 'la présidente', 'la médecin', 'la chef', 'l'entrepreneure', etc. crée un cercle vertueux où la féminisation des postes et celle de leurs titres respectifs vont main dans la main - s'il y avait plus de pompières, le terme sonnerait-il toujours aussi mal? Il y 30 ans, le terme 'une policière' clochait-il de la même manière? Et il y a 300 ans, 'une étudiante'...
Topic: Féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre : repartons sur des bases plus sereines.
Poster: Arianne Farah
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Comme on dirait chez nous ;-)
Rubrique "Antidote et la féminisation" du logiciel de correction du même nom :
"Antidote endosse les recommandations de l’Office québécois de la langue française, qui préconise la féminisation des titres, des noms de professions et autres appellations de fonctions lorsqu’il est question d’une femme. Vous trouverez donc dans le dictionnaire les formes féminines recommandées par l’OQLF comme une ingénieure, une boulangère, une écrivaine, une médecin, une docteure, une avocate, une programmeuse, une sous-traitante, etc. Cette féminisation, courante au Québec, est également officiellement encouragée en Suisse et en Belgique. Nous la considérons comme participant de la logique profonde de la langue française, qui féminise tout naturellement les professions plus traditionnellement « féminines ». En France, l’Académie demeure réticente, mais l’usage et les grammairiens devraient très bientôt reléguer cet archaïsme aux oubliettes, comme dans le reste de la francophonie.
Si vous écrivez elle est un ingénieur compétent, Antidote corrigera donc en remplaçant par elle est une ingénieure compétente. Libre à vous de refuser cette correction si vous tenez à écrire elle est un ingénieur compétent, mais c’est en connaissance de cause que vous le ferez. Vous saurez qu’un féminin existe pour le mot que vous employez."
Perso, je féminise tout et partout - lorsque les gens ont des noms étrangers et que je ne suis pas certaine du sexe, je prends les quelques secondes nécessaires pour faire une recherche photo sur google - histoire de trouver la photo de la personne (si elle occupe un titre important et possède donc une présence en ligne) ou de voir si la majorité des gens portant ce prénom sont du sexe masculin ou féminin.
Il faut aussi tenir compte des noms qui ont un genre différent d'une langue à l'autre : Jean Grey risque d'être une femme et Jean Côté, un homme... donc mieux vaut vérifier le nom et le prénom ensemble lorsque possible.
Sinon, c'est 'la chef de service' et non 'la cheffe de service'; je dirais 'l'assureure' plutôt que 'l'assureuse' pour que le poste garde la même phonologie bien que les deux formes soient permises. J'avoue que pompière me dérange... mais je me pose la question, est-ce que pour cause de féminisation du terme ou parce que je n'ai jamais connu de pompière? J'avais une colocotaire policière et ce terme ne me fait aucunement sourciller...
Autrefois l'étudiante était la maîtresse de l'étudiant et la doctorante, celle du doctorant, car il n'y avait pas d'étudiant ou de doctorant de sexe féminin. Je crois que la féminisation des titres traditionnellement masculin, comme 'la présidente', 'la médecin', 'la chef', 'l'entrepreneure', etc. crée un cercle vertueux où la féminisation des postes et celle de leurs titres respectifs vont main dans la main - s'il y avait plus de pompières, le terme sonnerait-il toujours aussi mal? Il y 30 ans, le terme 'une policière' clochait-il de la même manière? Et il y a 300 ans, 'une étudiante'...