Forum: French
Topic: Quel statut pour des traductions très occasionnelles ?
Poster: Paul VALET
Post title: Intérêt de la chose?
Je crois qu'il faut se demander quel est l'intérêt d'une telle situation.
A mon avis, les solutions les plus "rationnelles" dans ce cas seraient:
1 - confier "l'affaire"à un traducteur de votre connaissance,
2 - le portage salarial,
3 - l'AE.
L'AE me semble une solution peu rationnelle dans la mesure où il vous faudra faire des factures et des déclarations, pour 250€/an, c'est-à-dire vous auto-former à ce statut puis vous tenir au courant de l'évolution des normes légales, fiscales et sociales afin de procéder dans les règles. Si vous voulez vous couvrir des risques, il vous faudrait aussi souscrire une assurance RC Pro.
Économiquement parlant, l'intérêt me semble négatif.
Par ailleurs, d'un point de vue de contribuable, je peux imaginer que le coût du suivi pour l'Etat d'un auto-entrepreneur ne facturant que 250€/an est relativement important. Nous finançons actuellement déjà le paiement de salaires d'agents de l'URSSAF et des impôts pour inscrire et contrôler 450 000 AE qui ne facturent pas un seul centime par an...
Globalement, le recours au statut d'AE me semble donc ici inadéquat.
Paul Valet
[Modifié le 2013-06-10 14:24 GMT]
Topic: Quel statut pour des traductions très occasionnelles ?
Poster: Paul VALET
Post title: Intérêt de la chose?
Je crois qu'il faut se demander quel est l'intérêt d'une telle situation.
A mon avis, les solutions les plus "rationnelles" dans ce cas seraient:
1 - confier "l'affaire"à un traducteur de votre connaissance,
2 - le portage salarial,
3 - l'AE.
L'AE me semble une solution peu rationnelle dans la mesure où il vous faudra faire des factures et des déclarations, pour 250€/an, c'est-à-dire vous auto-former à ce statut puis vous tenir au courant de l'évolution des normes légales, fiscales et sociales afin de procéder dans les règles. Si vous voulez vous couvrir des risques, il vous faudrait aussi souscrire une assurance RC Pro.
Économiquement parlant, l'intérêt me semble négatif.
Par ailleurs, d'un point de vue de contribuable, je peux imaginer que le coût du suivi pour l'Etat d'un auto-entrepreneur ne facturant que 250€/an est relativement important. Nous finançons actuellement déjà le paiement de salaires d'agents de l'URSSAF et des impôts pour inscrire et contrôler 450 000 AE qui ne facturent pas un seul centime par an...
Globalement, le recours au statut d'AE me semble donc ici inadéquat.
Paul Valet
[Modifié le 2013-06-10 14:24 GMT]