Forum: French
Topic: Evaluons-nous correctement la durée d'une tâche ?
Poster: Paul VALET
Post title: C'est représentatif de la réalité
[quote]Carola BAYLE wrote:
Je viens de lire la même réflexion dans un magazine de la presse féminine, qui conseillait justement de tenir un journal pendant une semaine et de noter toutes les tâches et le temps consacrées à celles-ci, (...)[/quote]
C'est un début incontournable. Mais à quoi cela servirait-il si nous ne sommes pas déterminés à facturer les temps de travail concernés ?
[quote]Dans notre domaine, je constate que les petits jobs de rien du tout, "juste 200 mots", me prennent plus de temps en proportion qu'un travail plus conséquent. (...)
Dans ces cas là, je me plante systématiquement sur la durée prévue pour la tâche, et donc du prix facturée, donc si c'est client régulier, je préfère même ne rien facturer que de le fâcher en facturant par rapport au temps réellement passé ou de facturer mon tarif minimum ce qui risque d'irriter ce client "fidèle" et ne correspondra en aucun cas au temps passé.[/quote]
Mais alors nous fonctionnons à l'inverse du plombier ou de la société de dépannage qui ont la réputation de facturer un maximum les temps et frais annexes, quand bien même le cœur "technique" de leur intervention est marginal par rapport à l'ensemble de celle-ci. D'où des prix qui paraissent exorbitants, pour des indépendants qui vivent apparemment bien de leur métier. La vérité des coûts est de leur côté.
Comment se fait-il que nous ne sachions pas en faire autant, alors que nous avons souvent pour nous une légitimité acquise par des diplômes. N'est-ce pas dû à un déficit d'esprit gestionnaire ? A un refus de voir la réalité en face ? A une démission devant la perspective de défendre un prix raisonnable ?
Finalement, qui paie le temps passé non facturé, le conjoint salarié qui nous entretient ? L'état par des minima sociaux ? Nous-même par notre appauvrissement volontaire ?
[Modifié le 2014-05-18 06:23 GMT]
Topic: Evaluons-nous correctement la durée d'une tâche ?
Poster: Paul VALET
Post title: C'est représentatif de la réalité
[quote]Carola BAYLE wrote:
Je viens de lire la même réflexion dans un magazine de la presse féminine, qui conseillait justement de tenir un journal pendant une semaine et de noter toutes les tâches et le temps consacrées à celles-ci, (...)[/quote]
C'est un début incontournable. Mais à quoi cela servirait-il si nous ne sommes pas déterminés à facturer les temps de travail concernés ?
[quote]Dans notre domaine, je constate que les petits jobs de rien du tout, "juste 200 mots", me prennent plus de temps en proportion qu'un travail plus conséquent. (...)
Dans ces cas là, je me plante systématiquement sur la durée prévue pour la tâche, et donc du prix facturée, donc si c'est client régulier, je préfère même ne rien facturer que de le fâcher en facturant par rapport au temps réellement passé ou de facturer mon tarif minimum ce qui risque d'irriter ce client "fidèle" et ne correspondra en aucun cas au temps passé.[/quote]
Mais alors nous fonctionnons à l'inverse du plombier ou de la société de dépannage qui ont la réputation de facturer un maximum les temps et frais annexes, quand bien même le cœur "technique" de leur intervention est marginal par rapport à l'ensemble de celle-ci. D'où des prix qui paraissent exorbitants, pour des indépendants qui vivent apparemment bien de leur métier. La vérité des coûts est de leur côté.
Comment se fait-il que nous ne sachions pas en faire autant, alors que nous avons souvent pour nous une légitimité acquise par des diplômes. N'est-ce pas dû à un déficit d'esprit gestionnaire ? A un refus de voir la réalité en face ? A une démission devant la perspective de défendre un prix raisonnable ?
Finalement, qui paie le temps passé non facturé, le conjoint salarié qui nous entretient ? L'état par des minima sociaux ? Nous-même par notre appauvrissement volontaire ?
[Modifié le 2014-05-18 06:23 GMT]